Nom ; Écho des Vents Âge ; 22 lunes Sexe ; Mâle Clan ; Vent Rang ; Guerrier Biopic en bref ; généreux - tolérant - timide - lunatique - modeste - solitaire - calme - courageux PUF ; Allys Âge ; 14 ans Comment es-tu tombé sur le forum ? Poi-Poi ♥ Appréciation ; J'aime :) Code ; OK BY CHERRY Autre ? J'adore les smileys :3

C A R A C T E R E ●●

Parler de moi. Encore. Je dois parler sur mon caractère, sur mon moi profond. Je ne suis pas sur d’être capable parce que je ne suis même pas sûr de le connaitre, ce moi profond. Ce n’est pas à moi de me juger. Les gens reçoivent l’image de moi que je leur offre. C’est ça, le plus important, ce que l’on pense de moi, et non ce que je pense de ma personnalité.
Est-ce que quelques malheureux adjectifs peuvent décrire une personne entière ? Je n’en suis pas convaincu. Ces adjectifs ont une définition précise. Pourtant, pour définir un trait de caractère, je crois que cette définition pourrait être modifiée à l’infinie, parce qu’il est impossible qu’elle corresponde parfaitement. Disons que ces adjectifs permettent de se faire une idée. Juste une petite idée. C’est ce que je pense.
Je préfère m’arrêter là.

Il vous regarde. Profondément. Ses yeux incroyables vous fixent et vous vous noyez dans un océan de lumière et de sentiments. Des sentiments coupants, comme une griffe affutée. Rarement de la haine, parce qu’Echo des Vents est un chat plutôt pacifiste, mais c'est une sorte de colère mélangée à de la tristesse. Profonde. Indescriptible. La tristesse de la mort.
Echo n’aime pas se battre. Voir des corps inertes avec la trace de deux crocs pointus plantés dans la gorge, du sang qui s’écoule, non cela ne l’intéresse pas. Ca ne sert à rien, hormis peut-être soulager des pulsions meurtrières.

Tolérance.
Echo pardonne. Mais il n’oublie rien. Beaucoup de chat périssent dans ces disputes entre les clans. Parfois on est juste triste. D’autre fois on a le cœur complètement déchiré. Et qu’on le veuille ou non, un petit quelque chose naît en nous. Ce petit quelque chose s’appelle la vengeance.

Les yeux d’Echo sont des miroirs. Surprenants et souvent un peu trop révélateurs des sentiments. Il faut apprendre à les maîtriser. Cacher son jeu. Vous croisez son regard bleu. Vous le regrettez amèrement. Vous avez l’étrange impression d’être rentré dans sa tête, de voir les images qui défilent dans sa tête. Parfois ce regard vous fusille, comme si une pointe venait de vous passer à travers le corps. D’autres fois vous n’y voyez que de la joie et malgré vous, vous souriez.

Écho un peu solitaire et parle peu mais il sait habilement trouver les bons mots quand il le faut. Ce qu’il aime le plus au monde, c’est aller courir dans la plaine, au crépuscule, quand le ciel devient un camaïeu orangé et que les premières lueurs des étoiles apparaissent, avec le vent glacé qui souffle dans son dos et le porte. A ce moment là il ne pense plus à rien, il y a juste le froid qui l’enveloppe. Sa tête est vide. Complètement vide. Ne plus penser à rien soulage, parfois, quand tout ne va plus très bien, quand le cœur menace de prendre le dessus sur l’esprit, quand on ne sait plus quoi faire, quand on a trop de peine.

Echo des Vents n’est pas encore tombé amoureux. Pas encore. Il appréhende parce que dans la forêt, les liaisons amicales entre les membres des différents sont presque inexistantes, alors imaginez une relation amoureuse. Suicidaire, si l’on veut se faire détester de son clan. Les commentaires désagréables arrivent vite, les regards dédaigneux et on se retrouve à l’écart en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. On devient un traître aux yeux de tous. Pourquoi ? Parce que le cœur a décidé à la place du cerveau. Et ce genre de choses, on ne les choisit pas. L’amour est attirant…. mais effrayant à la fois. Et puis Echo est timide. Au fond, il n’ose pas. Peut-être à cause de la peine enfouie dans son âme et dans son cœur, peut-être à cause de sa docilité qui jusqu’à présent lui avait été utile. Maintenant cela tournait à son désavantage. Parce que dans ce monde il faut savoir prendre sa vie en main. On ne dépend plus des autres, mais simplement de nous-mêmes.

H I S T O I R E ●●

Écho des Vents. C’est mon nom. D’ailleurs, je ne l’aime pas. Je trouve qu’il sonne mal. Écho. Ce mot résonne étrangement dans ma tête. C’est son but, vous me direz, de résonner. La raison pour laquelle je m’appelle comme ça, est ridicule, je trouve. Tellement ridicule que personne n’aurait assez d’imagination pour la trouver. Je suis né là où l’écho des vents résonne dans la tête, longtemps, longtemps, comme une douce mélodie, dans une petite grotte de la Plaine Rocheuse. Alors voilà, j’ai hérité de ce drôle de nom. Il parait aussi – mais ça, je crois que ce n’est qu’une banale coïncidence -, que le vent sur mon pelage donne l’étrange impression de se répercuter comme un écho, de plus en plus faiblement et que les zébrures de mon corps s’accordent avec ce drôle d’écho. De mon museau jusqu’au bout de ma queue en passant par mes pattes, elles s’éclaircissent au fur et à mesure jusqu’à devenir presque invisibles. Je ne l’ai jamais vraiment constaté mais c’est vrai le vent me fait un drôle d’effet. Comme s’il me portait. Comme s’il me guidait. J’aime courir avec lui dans mon dos, j’aime quant il me pousse à aller encore plus vite, le sentir qui suit la ligne de mon corps, sous ma fourrure, contre ma peau… Alors peut-être que finalement, Écho des Vents, c’est peut-être bien le nom qui me convient le mieux.

Voilà, l’histoire commence comme ça, par un mot ou un nom plutôt, le mien, Écho des Vents. Forcément, parce que mon histoire commence par moi. Ma naissance. Je ne m’en souviens plus, même pas de l’instant de la première respiration, la première fois que de l’air a emplit mes poumons, l’instant qui a marqué le début de ma vie. Personne ne se souvient de ce moment. C’est dommage, je trouve, parce que je crois que c’est un des plus beaux. Je vais commencer par le souvenir le plus lointain dont je puisse me souvenir : ma mère. Ma mère, une chatte au poil long, tigré, comme moi, mais d’un gris anthracite bien plus beau que le mien, beaucoup moins courant aussi. Moi, on pourrait me confondre avec n’importe quel chat. Ma mère, non. Elle est assez grande, en comparaison avec moi, mais je pense que c’est le fait que son poil ne soit pas court comme le mien qui lui donne une corpulence plus massive. Et puis le plus beau ce sont ses yeux verts, immenses, profond, brillants comme de l’émeraude. Ce sont les plus beaux yeux que j’ai jamais vus. Ce sont aussi les premiers qui ne se sont pas posés sur moi avec indifférence ou mépris.

Je me souviens aussi de la pouponnière. Vaguement. C’est tout flou, en réalité. J’ai des odeurs qui flottent autour de moi, l’odeur du lait, de ma mère, de mes frères et de mes sœurs. La chaleur de ce nid tellement douillé. Je pense que tous les chats de mon clan seront d’accord pou dire que le souvenir de la pouponnière colle assez bien avec le mot « Paradis ». A cet âge, on est joyeux, naïfs et terriblement insouciants. Dans la vie il y a maman, papa, les copains, on admire les chatons que l’on voit devenir tour à tour apprentis et les apprentis qui deviennent guerriers.

Bientôt, ça a été à mon tour de devenir un apprenti. C’est passé vite ; la pouponnière, les six premières lunes. Les souvenirs de mes baptêmes sont bien encrés dans ma mémoire. Ce genre d’évènement on ne les oublie jamais. Toutes les images sont dans ma tête, les bruits, les sensations, les odeurs. Je me souviens que ma mère avait tenu à bien lisser mon pelage. Je n’ai jamais été aussi beau, avec mon poil bien lustré mais j’étais aussi excité qu’une puce. Insupportable, certainement. Jusqu’au moment tant attendu de la cérémonie officielle. Je tremblais du bout des moustaches jusqu’à la pointe de la queue. C’était à peine si mes pattes arrivaient encore à soutenir mon poids. Tous ces yeux de félins posés sur moi… C’était la première fois que j’avais l’impression d’être important. Avant le baptême, on est juste un simple chaton, trop jeune et inintéressant. J’ai du mal à organiser mes idées pour raconter ce moment parce que tout me semble être arrivé tellement rapidement que tout décrire me prendrait beaucoup trop de temps. Ce jour-là j’ai donc perdu mon nom de chaton pour celui d’apprenti. Nuage d’Echo. Je l’ai entendu, reprit en cœur par tous les chats des clans à la fin de la cérémonie. Je crois que je n’arriverais jamais à décrire le sentiment que s’est emparé de moi à ce moment là, parce que c’est le genre de sentiment qu’on ne ressent qu’une seule fois dans sa vie. Un chat ne peut pas pleurer. Si j’avais pu, des larmes de joie auraient certainement coulées.

C’est Souffle du Dragon a été désigné pour être mon mentor. Je crois que je n’aurais pas pu trouver mieux. Souffle du Dragon c’est le genre de chat avec presque toutes les qualités et aucuns défauts. Moi, en tout cas, je n’en ai jamais trouvé un seul. Généralement, une fois apprenti, on devient un peu plus raisonnable, un peu plus conscient des dangers, mais on est encore jeune et les accidents sont bien vite arrivés. Trop vite arrivés. J’ai perdu Souffle du Dragon dans ce genre de conneries qui n’arrivent qu’à ceux qui ne le méritent pas. Et Souffle du Dragon, justement, ne le méritait pas. Je me sens encore terriblement coupable et, même au bout de nombreuses lunes, la plaie qui s’est ouverte dans mon cœur ne se referme pas complètement. Il y a toujours des bruits, les odeurs, un rien qui fait revenir les souvenirs enfouis. Ils me reviennent dans mes cauchemars, comme une vague glacée qui m’emporte au large et doucement, très doucement, je coule et je plonge dans la longue agonie… On se réveille en sursaut, on essaye d’oublier mais le même manège recommence, indéfiniment, si bien qu’on oublie jamais complètement la peine. Non, on oublie rien, on vit avec…

Malgré tout la vie continue, on s’accroche à tout ce que l’on peut et on repart. Je suis devenu un guerrier et j’ai troqué une nouvelle fois mon nom d’apprenti contre celui de guerrier. Maintenant, je ne peux plus faire demi-tour. J’ai juré sur mon honneur d’être loyal à mon clan jusqu’à la mort, devant le Clan des Etoiles et devant tout mon Clan. Il ne me reste plus qu’à foncer et à me jeter toutes griffes dehors dans la bataille. Je sais que les plus faibles ne s’en sortent pas.

G O Û T S - P R E F E R E N C E S ●●

Écho des Vents est un chat assez solitaire, et son Clan lui convient parfaitement. Son territoire lui ressemble ; sauvage, parfois difficile, où les parties de chasses sont souvent longues. Attendre longtemps, tapi des les herbes et lorsque le moment se présente, sauter et courir. Écho a toujours aimé ça, courir avec le vent dans le dos, se sentir porté, avoir l'impression que des ailes poussent dans son dos. S'envoler. Courir a toujours été son échappatoire, son moyen de s'évader, de laisser le vent emporter ses pensées. Écho a toujours aimé le vent, même fort. Le climat qu'il préfère ? De loin les journées chaudes de la fin de été, lorsque les arbres de la forêt commencent à se teinter des couleurs de l'automne. Écho se plaint rarement, il n'est pas difficile. Même lorsqu'il a mal, même lorsque que personne ne mange pendant plusieurs jours et que l'on voit ses côtes, même lorsqu'il est malheureux. A manger, tout lui convient, qu'il n'aime où qu'il n'aime pas. Niveau relations sociales, Écho n'est pas dérangeant, il aime bien s'effacer et observer les autres. C'est un ami fidèle et qui a besoin de confiance. Jamais il n'ira chercher les embrouilles et pour ceux qui le connaissent bien, c'est quelqu'un de très joueur, courageux, et sur qui on peut compter. La mort prématuré de son mentor l'a beaucoup affecté et a beaucoup renforcé sa timidité. Des amis et des gens sur qui compter, il ne cherche que ça !
Depuis l'accident, il n'approche plus les bipèdes et malgré son caractère très calme, la tristesse a réveillé un soupçon de haine. Rien que pour les bipèdes qui ont tués Souffle du Dragon. En fait, non, pour tous les bipèdes et leurs horribles monstres. Et la petite graine de haine grandit inexorablement en lui, un peu plus chaque jour, plus ou moins inconsciemment.


Belle Histoire. « Dans mon sang, mon âme, mon cœur. »
Écho s'est toujours bien entendu avec sa mère. Elle a toujours veillé à sa santé et à son bonheur, comme toute mère qui aime ses chatons. C'est elle qui avait suggéré à Souffle du Dragon d'être le mentor de son fils et pour cela, Écho lui en est éternellement reconnaissant. Sa rencontre avec son mentor lui a permis de gommer de nombreux de ses défauts, a effacé toute sa timidité.

Souffle du Dragon (DÉCÉDÉ) « La plus belle des étoiles c'est toi. »
C'était plus qu'un mentor, un modèle, un simple professeur. Plus qu'un frère. Plus qu'un ami. C'était bien différent. C'était un lien différent de tous les autres. Unique. Tellement unique que même la mort ne peut briser ce lien. Il est invisible mais il perdurera toujours. Perdre son mentor, c'est comme perdre un frère. Il y a cette petite partie de l'âme qui s'envole avec lui. On se bat contre le temps qui efface les souvenirs parce qu'on veut tout garder en mémoire, ne jamais oublier les sensations, les sons, les parfums. Écho des Vents aimait Souffle du Dragon plus que tous les autres chats de son clan.

Pour le reste des relations, je ne m'avance pas trop, je préfère créer des liens avec les autres membres du forum. Je pense qu'Écho a plusieurs frères et sœurs, enfin tout ça est à voir pour plus tard.

• Bienvenue sur le forum. J'adore le nom de ton personnage