Nuage Anthracite

Invité

Nom ; Nuage Anthracite
Âge ; Six lunes
Sexe ; Mâle
Clan ; Ombre
Rang ; Apprenti guérisseur, si la place est toujours disponible, sinon simple apprenti (:

Biopic en bref ; Amical - Timide - Introverti - Prudent - Susceptible - Curieux - Calme - Hésitant - Rêveur - Jaloux - Ouvert - Peureux

PUF ; Slash
Âge ; 16 ans
Comment es-tu tombé sur le forum ? De partenariat en partenariat
Appréciation ; Très beau design <3
Code ; On va dire que c'est bon. x)
Autre ? Je ne pense pas.

C A R A C T E R E ●●

« Lâche ! »
« Inutile. »
« Pauvre chaton... »

Tant de qualificatifs utilisés à tort et à travers dans le but de décrire Nuage Anthracite, mais qui a vraiment raison ? Ceux n'osant s'aventurer au-delà des apparences et préférant juger sans prendre la peine de découvrir ou ceux, au contraire, se risquant à conjecturer différentes hypothèses toutes plus infondées les unes que les autres ? Est-il donc si difficile de parvenir à réserver son jugement pour plus tard, au lieu de catégoriser tout un chacun ?

Nuage Anthracite est un jeune chat relativement timide, presque introverti. Il souffre en effet d'un grand manque de confiance en lui ce qui le pousse à rester en retrait, peu certain de la marche à suivre. Certains n'hésitent pas à le qualifier de lâche mais le félin préfère simplement que les autres fassent le premier pas, parvenant difficilement à s'ouvrir à ses congénères. Probablement l'un des vestiges de l'éducation qu'il reçut, sa mère prenant davantage garde à son unique chaton qu'au monde extérieur. Anthracite est donc calme, comme vous vous en doutez certainement, et il n'est pas le genre de chat à prendre des risques en mettant en danger son entourage. Bien au contraire ; prudent, le félin juge plus sage d'agir après de longues réflexions plutôt que de courir se jeter truffe la première dans la gueule du renard. Il dénonce l'impulsivité, qu'il trouve bien trop dangereuse et irréfléchie pour être considérée comme un quelconque atout. La chance tourne, comme on dit, alors mieux vaut ne pas tenter le Diable et s'habituer tout de suite à envisager les diverses options qui s'ouvrent à soi au lieu de pleurer lorsqu'il sera trop tard. La curiosité dont fait preuve Anthracite parvient néanmoins à en surprendre plus d'un : qui irait imaginer qu'un jeune mâle si effacé puisse s'intéresser à autre chose qu'à sa propre sécurité ? Bien que cet état de fait soit faux en tout point de vue, le chat se plaçant loin derrière dans la liste de ses priorités, il ne peut se restreindre à garder ses questions pour lui-même lorsque des interrogations se bousculent dans sa petite tête grise.

Nuage Anthracite agit avec courtoisie avec ses pairs, une lueur de crainte brillant relativement souvent dans son regard parfois voilé, et le félin se montre amical peu importe les desseins de son vis-à-vis, eusse-t-il désiré le faire tomber dans un piège. Trop gentil, peut-être, ou bien trop naïf, mais le mâle opte toujours pour la solution la plus sûre plutôt que de risquer le tout pour le tout en jouant à la loterie avec le Destin. Anthracite demeure également un grand rêveur dans l'âme, et il n'est pas rare de le voir assis dans un coin tranquille, les yeux dans le flou, perdu dans ses pensées. Il aime à se plonger dans ce monde merveilleux qui n'appartient qu'à lui et où aucun autre félin n'a jamais mis les pattes, là où il n'est pas jugé, là où il peut agir comme bon lui semble sans risquer le courroux de ses aînés et les moqueries de ses congénères. Comme le laissent présager les apparences, le chaton est susceptible et se vexe pour bien peu, bien qu'il tente malgré tout de dissimuler ses émotions, en vain. On peut lire en lui comme dans un livre ouvert, après tout, et nul besoin d'être chef ou guérisseur pour comprendre son état émotionnel du moment. Il est sensible, et considère cela comme un défaut de par la réaction des autres face à sa délicatesse pourtant si touchante. Car oui, touchant, Anthracite l'est pour qui sait regarder. Mais le jeune mâle possède tout de même quelques véritables défauts, tel que la jalousie qui le ronge lorsqu'il avise de l'esprit de camaraderie dont font preuve ses pairs entre eux tout en le délaissant. Il souffre de ce rejet, mais fort heureusement tous n'agissent pas ainsi face à lui, sinon il ne pourrait le supporter.

Voilà. Vous connaissez à présent Nuage Anthracite. Vraiment ? C'est du moins ce que vous croyez, car nul ne peut être rabaissé à quelques adjectifs.

H I S T O I R E ●●

« Patte Anthracite, revient immédiatement ! »

Il avait enfin osé quitter la pouponnière et le voilà forcé de faire marche à rien, sous peine de subir la colère de sa mère. Patte Anthracite n'était âgé que de quelques lunes, ses petits poils gris sombre encore ébouriffés par la brise légère qui soufflait en cet instant sur le camp de l'Ombre, et ses yeux brillant du curiosité se posaient sur chaque buisson, chaque fougère, chaque brun d'herbe alentour. Il était émerveillé, époustouflé par le monde extérieur qu'il voyait pour la première fois : il avait toujours été interdit de sortie et avait bravé les ordres de Douce Mélodie, sa mère, alors que celle-ci était occupée à bavarder avec une autre reine. Malheureusement, sa diversion s'était rapidement éclipsée pour aller s'occuper de ses propres chatons et la femelle s'était hâtée de retrouver son enfant qui revenaient, la queue entre les pattes, les oreilles rabattues sur le crâne, les yeux baissés mais l'esprit envahi par mille odeurs et sensations variées.

« Où étais-tu ?! Il me semblait d'avoir averti des dangers extérieurs, non ? Tu es trop jeune, tu ne te rends pas compte des risques que tu encoures... ! Bon, approche, tu es tout ébouriffé... Tu aurais pu attraper froid, fripon ! »

La voix de la femelle était sévère, mais douce. Elle s'était réellement fait du mouron pour son chaton et celui-ci ressentit un petit pincement au niveau de la poitrine à cette pensée, alors qu'il venait se coller contre le poitrail clair de sa mère. Malgré la culpabilité qui l'habitait, Anthracite ne regrettait pas sa - ô combien courte - escapade. Ses camarades avaient l'autorisation de sortir depuis plusieurs semaines, déjà, et il en avait eu assez de demeurer cloitré du matin au soir à la pouponnière, entouré de nouveaux-nés braillards et geignards. La sensation du vent effleurant son pelage sombre, l'odeur, bien plus forte qu'ici, des autres matous du clan qu'il n'avait pas rencontré pour la plupart, la vison de quelques proies ramenées par les guerriers... Comment pourrait-il regretter d'être parti, alors qu'il avait découvert la magie du monde extérieur ? Il ne le pouvait pas, assurément. Il se laissa néanmoins laver à grands coups de langues, la salive de sa mère collant ses poils emmêlés contre son corps frêle. Il n'était pas très costaud mais Douce Mélodie lui assurait à longueur de journée que cela viendrait lorsqu'il serait en âge de parcourir le territoire de l'Ombre. Il ne pouvait qu'attendre ce moment avec impatience, se demandant quand cette délivrance tant attendue surviendrait.

Elle arriva.
D'une manière différente de ce à quoi il s'attendait.
Le Destin n'était pas avec lui, visiblement.

Un jour, alors que sa mère avait accepté de lâcher du regard son petit durant quelques minutes pour aller se restaurer, un évènement inattendu survint brusquement, bouleversant le petit traintrain de Anthracite. Ce dernier s'amusait avec de jeunes chatons sous la surveillance attendrie de quelques reines, lorsqu'un miaulement survint de l'extérieur de la pouponnière. Un miaulement à glacer le sang. Il ne fallut qu'une demi-seconde au jeune mâle pour reconnaître la voix de sa mère. Les reines se hâtèrent au dehors, laissant leurs chatons à l'une d'entre elle qui avait accepté de rester. Les poils hérissés, le coeur battant, Anthracite tenta de rejoindre les femelles avant que le cri strident de la reine restante de l'en dissuade.

« Reste ici, Patte Anthracite ! »

Était-ce l'urgence dans sa voix ou bien son regard affolé qui le convainquit d'obtempérer, Anthracite n'en n'avait pas la moindre idée mais il se recroquevilla sur lui-même, tourné vers la sortie d'un air hagard. Le temps semblait suspendu, comme arrêté. Le chaton avait l'impression que son coeur allait traverser sa poitrine tant ses battements étaient frénétiques, et une douleur aiguë commençait à pointer dans son crâne. Maman... Il peinait à respirer et se rendit compte que ses griffes martelaient le sol confortable de la tanière. Il se força à se calmer. Les paroles d'apaisement de la femelle ne faisaient cependant que renforcer sa crainte démesuré ainsi que le mauvais pressentiment qu'il aurait préféré chasser à coup de crocs. Après une attente qui lui sembla interminable, Rivière Déchaînée, l'une des reines qui s'était précipitée vers la source du cri, revint. Ses épaules étaient basses, sa queue molle, son regard comme voilé. Elle s'avança, hésitant, vers Anthracite qui la regardait venir d'un air terrorisé. Non ! Cela ne pouvait arriver... Pas à lui ! Alors que la reine parvint à son niveau, le jeune félin se recula légèrement en secouant sa petite tête grise, alors que le femelle ne pouvait que hocher tristement la sienne. Sa voix était chagrinée mais elle devait se contenir pour ce chaton.

« Patte Anthracite, il va te falloir être fort... Tu es intelligent, tu peux comprendre cela. Je suis navrée, vraiment navrée, mais Douce Mélodie, ta mère, vient de rejoindre le Clan des Étoiles... »

NON ! Alors que Anthracite fixait ses yeux démesurément agrandi vers Rivière Déchaînée, celle-ci vint frotter son museau contre le flanc du chaton qui ne put retenir plus longtemps un râle de douleur. Ce fut l'ouverture de la valve, qui n'était pas prête de se tarir. Bientôt on n'entendit plus que les pleurs désordonnés du petit qui se serraient fortement contre le pelage réconfortant de la reine, les autres chatons s'étant tut, comme mus d'un instinct leur indiquant qu'ils devaient faire silence. Un renard. Il ne l'apprit que bien plus tard. La femelle avait été attirée par l'odeur d'un renard et, n'écoutant que son instinct, s'était dirigée vers le canin sans prendre garde au fait qu'il ne ferait qu'une bouchée d'elle. Pourquoi était-elle sortie du camp, seule, aussi ? Personne ne le sait, et seule la forêt en est le témoin silencieux.

Après ça, Patte Anthracite se referma quelque peu, refusant d'affronter le monde extérieur qu'il avait pourtant tant désiré fouler de ses pattes duveteuses. Sa mère avait raison : c'était dangereux, au dehors. Il en avait eu la preuve. Déjà timide, le félin en devint presque introverti et sa prudence augmenta foncièrement. Vint le temps où il fut nommé apprenti, malgré son désir de repousser ce moment qui lui inspirait crainte et désespoir. A son grand étonnement - et soulagement - il fut nommé apprenti guérisseur. Étonnement parce qu'il ne s'y était pas attendu un instant, soulagement parce qu'il aspirait à sauver les chats de son clan, à se montrer utile, à porter secours à son prochain. Sa vie de novice commençait à présent, et il devait y faire face. Il n'avait pas le choix.

G O Û T S - P R E F E R E N C E S ●●

Anthracite n'est pas bien difficile. Ce qui l'apprécie ? Tout et rien. Probablement se plonger corps et âme dans ses pensées. Oui, ce doit être la chose dont il raffole le plus. Il se sent en sécurité, dans son monde, à l'abri de l'avis et du regard des autres. A l'abri des dangers de la forêt. Son jardin secret. Le jeune mâle aime également apprendre de nouvelles choses susceptibles de lui être utiles ou bien d'être utiles à d'autres. La neige, aussi. Anthracite aime beaucoup la neige. Blanche, froide, humide... Il en ignore la raison mais il la trouve comme réconfortante. Il sait qu'elle revient chaque année, un évènement immuable... stable. Stable. Il recherche ardemment la stabilité. par ailleurs, qui lui manque cruellement depuis le décès de sa mère qu'il tente d'apaiser par tous les moyens. Il souffre moins qu'au début, mais ses plaies ne sont pas totalement pansées. Aider son prochain, assurément. Il plaît à Anthracite de se rendre utile aux autres, qu'importe l'origine de ces félins. Traîtrise ? Non, simplement grand coeur ayant quelque peu besoin d'être rabiboché.

Ses connaissances ?
Personne, pas même Rivière Déchainée qui le réconforta néanmoins lorsqu'il en avait besoin. Il ne veut pas trouver de substitut à sa mère, éprouvant la mauvaise impression de la trahir en agissant de la sorte. Bien sûr, il connait brièvement quelques membres de son clan, mais sans plus.